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Publication d'appli dans l'appstore

Ceux qui me suivent sûr twitter le savent déjà , les autres devaient s'en douter car je l'avais évoqué.

Ma première application iPhone attend d'être publiée dans l'Appstore

Plutà´t que de parler de cette application, je vais évoquer mon expérience de développement. Et la comparer à mes vieux souvenirs de j2me. Non, ça ça ce serait injuste.

Ceux qui ont développé pour Mac Os ou OpenStep vont retrouver leurs marques, pour le meilleur. Xcode 3 (project builder 7?), objective-c 2.0, uikit (openstep lite?) : il ne manque que la coque en magnésium. Et du NSWhateverCalss, il y en a partout, c'est génial, donc rien à jeter de ce qu'on sait déjà de Mac OS X.

Mais ce n'est pas que de la nostalgie. C'est aussi des principes de développement, des frameworks et des outils qui sont nés à la fin des années 80 et ont survécu à Java, c++ et C#. Des outils géniaux comme interface builder (à l'origine un soft français de Jean Marie Hullot). Pour résister à tout cela et founir aujourd'hui un système d'aploitation et des applications qui tiennent la dragée haute à Microsoft et plein d'autres, il faut avoir de solides fondations, et on retrouve ces ondations dans l'iPhone.

Face au monstre msft, les petits outils d'Apple tiennent bien la route et permettent de réaliser des applications complexes en quelques jours, plutà´t que quelques semaines. Et avec plaisir. Car c'est un des éléments les plus surprenants de cette plateforme si jeune et avancée en même temps : le plaisir est continu. Un plaisir de développeur certes, mais un plaisir quand même. Et un plaisir qui doit se ressentir au niveau des utilisateurs, car on met plus de fonctionnalités, on les peaufine, on les simplifie. Vous avez vu BeatMaker? Vous avez apprécié la classe et l'élégance de NetNewsWire ou de Twitterrific?

Entre la propreté du framework, les outils, dont l'iphone simulator, que du plaisir.

La belle et la bête

Le revers de la médaille, le point qui souffre d'une énorme capacité d'amélioration, c'est le developer program pour publier les applications, et la soumission à l'appstore.

Pour des anglophones, c'est peut être moins fastidieux. Mais moi j'ai eu l'impression de faire une année de compta. Au moins il ne faut pas le faire tous les ans.

Passer du stade de développeur gratuit a celui de payant reste obscur pour moi. Je l'ai fait après avoir échoué à publier une application en version payante, en suivant le fil mais sans savoir o๠et quand j'arriverai. J'ai été surpris en retournant sur le site que mon nouveau contrat était valide.

Bref, pas la meilleure expérience. Et je ne parle pas de l'attente de la validation. Comme l'écrit fraser speirs, l'auteur d'Exposure : I'm starting to seriously freaking hate the App Store review process.

Mais si l'on me demande si je replonge, oui, quand vous voulez. Mon baril d'iPhone contre vos trois barils de J2Me? non merci, on me reprend pas mon iPhone. J'ai commencé une autre application. J'attends avec impatience ma formation d'octobre pour parfaire ce que je sais déjà et en apprendre d'autres. Je supporte à fond les autres développeurs : plus la plateforme sera riche d'applications, plus les développeurs seront demandés et les utilisateurs heureux : un cercle vertueux. Il faut donner quelques tours de roues, alors participez vous aussi.

Envoyé de mon iPhone

Publié le 21 Aug 2008
Écrit par Cyril Godefroy